mercredi 23 octobre 2013

Prendre en main ses finances en 23 étapes


(*Littératie financière : le fait de disposer des connaissances, des compétences et de la confiance en soi nécessaires pour prendre des décisions financières responsables.)

Le Groupe de travail sur la littératie financière (GTLF) a été formé en 2009 par le gouvernement fédéral dans le cadre de son Plan d'action économique. Son mandat était de fournir des avis et des recommandations au gouvernement sur une stratégie nationale visant à éduquer les Canadiens et Canadiennes en termes de finances personnelles. Le GTLF a déposé son rapport au début de 2011...

... et depuis, pas grand chose. Le site web du GTLF n'est même plus mis à jour et a été archivé. La seule recommandation mise à exécution à ce jour est l'établissement des lois pour nommer éventuellement un chef au développement de la littératie financière. Le processus de sélection de cette personne n'est même pas encore déterminé. (Source)

C'est l'Agence de la consommation en matière financière du Canada qui a actuellement la responsabilité de faire la promotion du mois de la littératie financière et de recenser les activités qui y sont associées. À ce jour, son calendrier n'est pas très garni, avec seulement 29 événements prévus, dont six au Québec.

En réponse à l'inaction du gouvernement en la matière, l'auteure financière et personnalité télévisuelle au Canada anglais Gail Vaz-Oxlade lancera le 1er novembre 2013 son programme "My Money My Choices" (Mon argent, mes choix). Si vous voulez une idée de la personnalité de Gail, pensez "Super Nanny des finances" : franche, directe, sans détour mais toujours pleine de bon sens.

Gail Vaz-Oxlade

Sorte de "structure pyramidale" de l'éducation financière, le programme en 23 étapes sera élaboré sur le modèle du "Apprends et enseigne". À mesure que les nouveaux arrivants dans le programme maîtriseront les étapes une à une, ils seront appelés à transmettre leurs connaissances à d'autres. Les étudiants du programme sont ainsi invités à former des groupes dans leur communauté, que ce soit au travail, à l'école, entre amis, dans les loisirs, et ainsi de suite.

Peu de détails ont été dévoilés à ce jour sur le programme, qui sera lancé officiellement le 1er novembre 2013 via le site internet mymoneymychoices.com (en anglais). Ce que je sais, c'est que le Niveau 1 du programme serait le plus ardu! Dans cette étape, nous devrions produire un rapport des dépenses effectuées au jour le jour, sur une certaine période, question de voir nos habitudes de consommation. Cette étape sera cruciale pour la suite des choses, parce que sans savoir où va notre argent, il est difficile de modifier ses comportements. C'est souvent la raison pour laquelle on se dit que les budgets, ça ne fonctionne jamais : si les montants sortent d'un chapeau plutôt que d'une analyse basée sur la réalité, un budget n'aura pas beaucoup de sens.

Suite à l’analyse des dépenses, les gens pourront poursuivre avec un plan de remboursement des dettes. Il sera également question d’établir un budget sensé et de réaliser une évaluation de ses actifs et passifs. Puisque le programme se veut communautaire, il est réfléchi pour que les gens moins férus en mathématiques puissent compter sur l’aide de leurs pairs.

Si reprendre en mains vos finances vous intéresse, si vous voulez transmettre à d'autres vos découvertes ou tout simplement parfaire vos connaissances, le programme "My Money My Choices" est pour vous. C'est tout à fait gratuit, soit dit en passant. Les gens intéressés à passer le mot et à s'impliquer dans leur communauté peuvent s'inscrire au mymoneymychoices@gmail.com ou tout simplement se rendre sur le site internet du programme à partir du 1er novembre.

Vous pouvez également suivre Gail Vaz-Oxlade sur son site internet, sur Facebook et sur Twitter. Recherchez le mot-clic #MyMoneyMyChoices.

Je vous laisse sur les mots de Gail, qui sont d'ailleurs un bon exemple de son style coup-de-poing :

There is no magic to money management. It’s not rocket-science, it’s discipline. And you can choose to put up with the yuck of having to track your spending and stay on budget, or you can whine and moan, suffering the regret that comes from not doing the discipline.
If you’re ready to stop looking for the easy way out, stop ignoring your day-to-day money behaviour, stop over-reacting to the news on our economy, good or bad, then it’s time to journey to a better place. The only way to feel safe – to be safe – is to build a strong personal economy. That means dotting all your Is and crossing all your Ts.
If we don’t take control of our own financial literacy, we’ll continue being like fish in a barrel. Not a nice picture, is it?

vendredi 18 octobre 2013

Les régimes d'épargne-étude et d'épargne-invalidité

Dans mon billet précédent, j'ai fait mention des deux principaux types de régimes enregistrés : le régime enregistré d'épargne-retraite (REÉR) et le compte d'épargne libre-d'impôt (CÉLI). Le gouvernement fédéral a également créé deux autres régimes enregistrés pour des buts bien précis : l'éducation et le support d'un enfant handicapé.

1. Le régime enregistré d'épargne-études (REÉÉ)

Ce régime est le moyen idéal offert aux nouveaux parents pour économiser l'argent nécessaire aux études postsecondaires de leurs enfants. Les sommes investies croissent à l'abri de l'impôt. Lors du retrait, elles sont imposées selon le taux d'imposition de l'enfant et non celui des parents. Ce détail est particulièrement intéressant compte tenu que les étudiants ne paient généralement que peu ou pas d'impôts.

Un avantage majeur du REÉÉ tient dans les subventions gouvernementales qui y sont rattachées. En effet, la Subvention canadienne pour l'épargne-études (SCEE) ajoute 20% aux cotisations annuelles (maximum 500$ par année, 7200$ à vie) jusqu'à l'âge de 17 ans. Un supplément additionnel est accordé aux familles à faible revenu. Le Bon d'études canadien (BEC) ajoute, pour les enfants nés en 2004 et après, 500$ la première année et 100$ pour les 15 années suivantes. Enfn, l'Incitatif québécois à l'épargne-études (IQEE), en vigueur depuis 2007, prend la forme d'un crédit d'impôt remboursable versé directement dans un REÉÉ. Il correspond à 10% des cotisations nettes versées durant une année (maximum 250$), majoré pour les personnes au revenu familial net peu élevé.

Il existe trois types de REÉÉ :
  • Individuels : Traditionnels ou autogérés, ces régimes sont assignés à un seul enfant. Ils peuvent cependant être transférés à un des enfants suivants si le premier ne poursuit pas d'études postsecondaires. Il n'y a aucune limite d'âge pour le bénéficiaire. N'importe qui peut ouvrir un REÉÉ individuel pour un enfant, que ce soit les parents, les grands-parents, les oncles et tantes, les amis de famille...
  • Familiaux : Semblables aux régimes individuels, mais assignés à plusieurs bénéficiaires. Ils doivent toutefois être liés par les liens du sang ou de l'adoption. L'âge limite des bénéficiaires est de 21 ans. Seuls les parents peuvent ouvrir ce type de REÉÉ.
  • Collectifs : Offerts par des fondations à but non lucratif qui gèrent alors les fonds amalgamés pour un bon nombre de bénéficiaires. On peut nommer jusqu'à trois bénéficiaires par famille (trois bourses d'études) et remplacer un bénéficiaire par un autre. Les régimes collectifs sont généralement moins flexibles mais peuvent offrir certains avantages.
Que se passe-t-il si l'enfant assigné au REÉÉ ne poursuit pas d'études après son secondaire? Le capital (cotisations) peut alors être retiré sans pénalité fiscale et est remis au souscripteur (celui ou ceux ayant ouvert le compte). Les revenus accumulés peuvent à certaines conditions être transférés dans le REÉR du souscripteur ou de son conjoint si les cotisations disponibles le permettent (limite de 50 000$). Les revenus non transférés au REÉR sont imposés et frappés d'une pénalité de 20%. Les subventions sont retournées aux gouvernements (mais pas les revenus engendrés) sauf s'il est possible de nommer un nouveau bénéficiaire.

2. Le régime enregistré d'épargne-invalidité (REÉI)

Ce régime a été créé en 2008 pour permettre d'investir des fonds à l'abri de l'impôt afin d'assurer la sécurité financière à long terme d'un enfant ayant une invalidité. Ici encore, le gouvernement fédéral accorde différentes subventions selon le revenu de la personne qui cotise (la personne handicapée ou sa famille) pouvant aller jusqu'à 3500$. Il verse également un bon en surplus pouvant atteindre 1000$ par année pour les famille au revenu modeste, qu'il ait cotisation ou non. Les subventions et bons sont versés jusqu'à ce que le bénéficiaire atteigne 49 ans, à condition qu'ils soient maintenus dans le REÉI pendant au moins 10 ans.

Les régles associées au REÉI sont plus souples, notamment lorsque le compte est ouvert lorsque le bénéficiaire est jeune. Les retraits se font généralement entre 60 et 80 ans mais des dispositions permettent de retirer les sommes avant sans avoir à rembourser les subventions.


Ces deux régimes ne sont pas offerts partout. Sur cette page de Revenu Québec, vous trouverez les organismes et institutions financières offrant le REÉÉ. Pour ce qui est du REÉI, une liste est disponible sur le site de Revenu Canada.

Pour plus d'informations, vous pouvez consulter le site web de Revenu Canada aux pages sur le Régime enregistré d'épargne-étude et sur le Régime enregistré d'épargne-invalidité.

jeudi 10 octobre 2013

Les régimes de retraite 3 - Régimes individuels

Les régimes publics ont été couverts dans la Partie 1 alors que les régimes d'employeurs ont été vus dans la Partie 2. Dans cette troisième partie, je discuterai des régimes individuels tels que le REÉR et le CÉLI. 

Octobre est le Mois de la planification financière de la retraite. Je vous invite à visiter le site de Question Retraite. Le site contient une foule de renseignements et d'outils pour vous aider dans votre planification. Vous pouvez entre autres vous inscrire au Défi 10%, qui vous incite à épargner 10% de votre salaire net pour la retraite.

Voyons maintenant les régimes individuels, dernier palier de notre pyramide de la retraite.

Pyramide de la retraite. Tirée de Plamondon et Sauvé.
(Cliquez pour agrandir)


Les régimes individuels

En tant que troisième palier de notre pyramide de la retraite, les régimes individuels permettent de compléter l'ascension vers l'indépendance financière. Le choix des composantes de ce palier revient à la personne elle-même, qui peut bien sûr recevoir l'aide de conseillers financiers et d'institutions financières pour en effectuer la gestion.

a) Enregistrés ou non?

Un régime enregistré est un contrat déposé à l'Agence de revenu du Canada (ARC) selon lequel un épargnant investit en vue d'atteindre un objectif précis. La croissance de l'argent épargné se fait alors à l'abri de l'impôt, à condition que certaines règles soient suivies notamment en ce qui concerne les retraits. Les régimes enregistrés les plus connus sont le régime enregistré d'épargne-retraite (REÉR) et le compte d'épargne libre d'impôt (CÉLI). J'ai déjà parlé de ceux-ci dans un billet précédent.

Il est important de rappeler que les régimes comme le REÉR et le CÉLI ne sont pas des produits financiers mais bien une façon de gérer un ensemble de produits financiers. On peut les imaginer comme des contenants que l'on peut remplir ensuite avec des produits comme des comptes d'épargne, des fonds communs, des actions, des certificats de placement garanti...

Les sommes investies dans un régime enregistré, peu importe le produit financier choisi, croissent donc à l'abri de l'impôt. Le caractère exponentiel des intérêts composés prend alors plus de force. Voyons ensemble un exemple, avec graphique à l'appui.


(Cliquez pour agrandir)

Supposons qu'une personne verse 5000$ par année dans son REÉR, qu'elle est imposée à 40% et que le rendement annuel de ses placements est de 8%.

Sur le graphique ci-dessus, la courbe bleue représente la croissance de son REÉR avant impôts. Au bout de 25 ans, ses placements auront une valeur d'environ 365 500$.

La courbe verte montre le résultat si les placements sont dans un compte non enregistré. Après impôts, ce sont 3000$ qui sont investis chaque année au lieu de 5000$. De plus, le rendement est aussi imposable : il sera de 4.8% au lieu de 8% (voir mon commentaire dans mon billet sur l'inflation). Après 25 ans, la valeur des placements ne sera que de 139 300$.

La courbe rouge montre la situation après impôts pour le REÉR. Si, après 25 ans, tout le REÉR était retiré, l'investisseur paierait 40% d'impôts et aurait 219 300$ dans ses poches.

Plus le temps avance, plus l'écart se creuse. C'est ce genre de graphique qui montre la force des intérêts composés et l'importance d'épargner très tôt dans la vie.

b) Le régime enregistré d'épargne-retraite (REÉR)

C'est le plus connu des régimes enregistrés. Créé en 1957, c'est le véhicule par excellence pour la préparation de la retraite. C'est un régime à impôts différés, ce qui signifie que le gouvernement nous permet d'investir des dollars non imposés (d'où le fameux retour d'impôts) à condition qu'on paie les impôts lors du retrait des sommes. Le REÉR est donc avantageux notamment lorsque notre taux d'imposition est plus élevé durant nos années de travail qu'au moment de la retraite.

Pour une année donnée, on peut cotiser à un REÉR jusqu'à 60 jours après le début de l'année suivante (1er mars ou 29 février). La contribution au REÉR réduit notre revenu imposable, ce qui entraîne une économie d'impôts. Il est aussi possible de reporter cette déduction à une année future.

Il n'y a pas d'âge minimal pour cotiser à un REÉR : il suffit d'avoir des revenus d'emplois et un numéro d'assurance-sociale. Le plafond des cotisations est fixé chaque année par l'ARC : il est de 18% de nos revenus bruts de l'année (moyennant quelques facteurs de correction) pour un maximum en 2013 de 23 820$. Un 2000$ additionnel à vie est permis, mais sans donner droit à une réduction du revenu imposable. Il n'est pas du tout avantageux de cotiser davantage, puisque chaque dollar au-dessus de notre plafond personnel de cotisation est imposé à 1% par mois et ce, jusqu'à ce que l'argent en trop soit retiré.

Il existe plusieurs types des REÉR :
  • REÉR de fonds communs de placements gérés par des professionnels du milieu financier;
  • REÉR autogérés où l'investisseur choisit lui-même ses produits financiers et les montants investis;
  • REÉR collectifs (tel que vus dans la Partie 2);
  • Fonds de travailleurs (FTQ, CSN).

Il est possible de cotiser dans le REÉR de son conjoint. Après deux ans, les contributions appartiennent alors en droit à ce dernier. Avant cela, si elles sont retirées, elles sont imposées au nom du conjoint qui a fait le dépôt : c'est ce qu'on appelle les règles d'attribution. L'objectif de ce genre de manoeuvre est de fractionner les revenus et d'équilibrer le plus possible les taux d'imposition des deux conjoints.

Il est également possible d'effectuer un emprunt à court terme dans le but de cotiser à un REÉR. Il faut alors faire attention à ce que les frais d'intérêts du prêt ne viennent pas annihiler les bénéfices du REÉR. C'est une stratégie souvent mise de l'avant par les institutions financières. La raison la plus fréquente est pour "RAPper", soit profiter du Régime d'accession à la propriété (RAP), dont je parlerai dans un prochain billet.

c) Le compte d'épargne libre d'impôt (CÉLI)

Créé en 2009, le CÉLI est un régime complémentaire au REÉR. On y cotise avec de l'argent déjà imposé, mais celui-ci croît à l'abri de l'impôt et n'est pas non plus imposé lors du retrait. Sur le graphique plus haut, cela correspond à la courbe rouge. C'est donc dire que pour un taux d'imposition constant, le REÉR et le CÉLI s'équivalent.

Le nom "compte d'épargne libre d'impôt" porte malheureusement à confusion car plusieurs types d'investissements sont éligibles à faire partie d'un CÉLI, pas seulement les comptes d'épargne.

L'âge minimal pour cotiser est de 18 ans (aucun âge maximal). Il n'est pas nécessaire d'avoir des revenus d'emploi pour cotiser mais il faut produire tout de même une déclaration de revenus. À chaque année, le plafond de cotisation augmente d'un certain montant (5000$ de 2009 à 2012, 5500$ en 2013). Cela signifie qu'en 2013, le plafond total maximal est de 25 500$. Comme le REÉR, toute cotisation excédentaire est imposée à un taux de 1% par mois.

Par contre, contrairement au REÉR, il est possible de retirer des fonds d'un CÉLI sans conséquence fiscale et à n'importe quelle fin. Le montant retiré donne de nouveaux droits de cotisation équivalents l'année suivante (mais pas avant). Cela signifie que si mes cotisations CÉLI sont épuisées et que je retiré 100$ cette année, je ne pourrai remettre ce 100$ que l'année suivante.

Il n'est pas possible de cotiser au CÉLI de son conjoint. Cependant, un montant peut être donné à celui-ci pour qu'il contribue à son propre CÉLI. Les règles d'attribution comme celles du REÉR ne s'appliquent pas.

L'utilisation du CÉLI peut donc être facilement combinée avec celle du REÉR pour la plupart des gens. Il s'agit de peser les avantages et inconvénients de chacun et de bien cerner nos objectifs d'épargne. Une règle est toutefois à garder en tête : il vaut généralement mieux investir dans un régime enregistré avant de le faire de façon non enregistrée à cause de l'économie d'impôts et de la croissance plus rapide permise par les régimes enregistrés.

d) Les comptes non enregistrés

Comme nous l'avons vu, les investissements réalisés sous des régimes enregistrés ont l'avantage de croître à l'abri de l'impôt. Cependant, si nos droits de cotisation sont épuisés, il est nécessaire de se tourner vers les investissements non enregistrés.

Les choses se compliquent alors un peu lorsqu'il vient le temps de remplir une déclaration de revenus. En effet, les gains et pertes en capital, les dividendes et les intérêts sont taxés de manière différente :
  1. Les gains et pertes en capital : Lorsque la vente d'un actif rapporte plus que ce qu'il en a coûté, on est en situation de gain de capital. La moitié de la valeur de ce gain est imposable. Si par contre il y a perte, celle-ci vient réduire la somme des gains de l'année. La déduction pour la perte peut ensuite être reportée aux trois années précédentes ou à n'importe quelle des années suivantes.
  2. Les dividendes : Lorsqu'on possède une part dans une compagnie (via des actions), il arrive que celle-ci retourne ses profits aux investisseurs sous la forme de dividendes. Les dividendes de compagnies canadiennes bénéficient d'un allègement fiscal : grosso modo, puisque les impôts ont déjà été payés par la compagnie avant la distribution des profits, un calcul est effectué pour que l'investisseur ne se retrouve pas à payer cet impôt en double. Un tel traitement fiscal ne s'applique pas aux dividendes de compagnies étrangères.
  3. Les intérêts : Produits par des contrats de placement (comptes d'épargne, certificats de placement garantis, obligations, bons du Trésor, etc.), ceux-ci sont imposables à 100%. L'impôt doit être payé pour l'année où les intérêts sont versés.
Il existe d'autres régimes enregistrés qui viennent combler un besoin autre que celui de la retraite : il s'agit du régime enregistré d'épargne-études (REÉÉ) et le régime enregistré d'épargne-invalidité (REÉI). Nous en discuterons dans le prochain billet.

mardi 1 octobre 2013

Bilan mensuel - Octobre 2013

Déjà octobre! L'été est passé à une vitesse folle, tellement qu'entre les rénovations, le déménagement et le travail nous ne l'avons vraiment pas vu passer! Vivement la semaine de vacances à la fin du mois...

Voici le résultat de mon bilan financier en date du 1er octobre 2013. Comme toujours, le graphique est normalisé pour que la valeur du mois dernier (ici 1er septembre) corresponde à 100%.

(Cliquez pour agrandir)
Résultat surprenant encore ce mois-ci : une variation de +16.8% depuis le mois dernier. Pour l'année 2013, cela représente une variation de +25.1%.


Ce qui s'est passé dans le mois
  • C'était la poursuite des rénovations dans le nouvel appartement (et ça continue!). Il y a eu moins de dépenses liées aux rénovations comme telles et davantage pour l'ameublement et la décoration.
  • Les dépenses de restaurants ont pas mal augmenté parce qu'on ne fait pratiquement plus à manger à l'appartement. Avec un peu de chance ça va se replacer d'ici deux semaines.
  • Mon portefeuille de fonds communs (dans mon CÉLI chez TD Waterhouse) a atteint les cinq chiffres! Évidemment, c'est surtout parce que j'y ai investi presque 10 000$ à date, mais j'ai tout de même un rendement total de 10.25% présentement (7.1% annualisé). L'écart entre la valeur comptable (ce que j'ai investi) et la valeur marchande (ce que ça vaut) s'agrandira avec le temps. 

Ce qui s'en vient en octobre
  • Le déménagement!!!
  • L'hiver arrive et la pose des pneus d'hiver également. Nous avons réussi à avoir un bon prix pour quatre pneus et quatre jantes (des "rims") auprès du concessionnaire. C'est une dépense tout de même importante mais elle ne devrait revenir qu'aux quatre ans environ. À ce moment-là, nous aurons déjà les fonds mis de côté grâce aux transferts automatiques périodiques.
  • Mes cotisations CÉLI 2013 seront complétées en octobre. Je vais donc épargner dans un compte non enregistré pour le reste de l'année. Je vais récupérer 5000$ de cotisations le 1er janvier prochain (retrait pour la mise de fonds de la voiture), plus 5500$ pour la nouvelle année.
  • Je regarde pour épurer mon portefeuille d'actions... Je ne me sens pas vraiment l'âme d'un "trader" et je trouve cela plus difficile à gérer que des fonds communs de placement ou des fonds négociés en Bourse. De plus, pour la plupart des compagnies pour lesquelles j'ai des actions, j'en détiens également des parts via mes fonds, alors ça va enlever de la redondance.

Allez, un petit effort, le mois d'octobre sera éprouvant mais tout va se calmer pour novembre!