dimanche 26 juillet 2015

Les autres méthodes de placements

Je vous ai déjà présenté une série en trois parties sur mon approche préférée en matière d'investissement, l'approche indicielle. Cette méthode simple permet d'investir à faible coût et de diversifier ses avoirs de façon efficace, en investissant dans un très grand nombre de compagnies à la fois.

Voici les billets précédents pour vous rafraîchir la mémoire :
  1. Investir par approche indicielle : Pourquoi?
  2. Investir par approche indicielle : Comment?
  3. Investir par approche indicielle : Quels produits?

Bien sûr, il existe plusieurs autres philosophies et stratégies de placements qui peuvent correspondre davantage à votre profil d'investisseur.

Peut-être aimez-vous mieux investir dans les compagnies en plein essor? Ou encore, dans les compagnies qui sont en défaveur du public et dont l'étoile attend de se remettre à briller?


1. L'approche croissance : Miser sur le bon cheval

Les investisseurs de type croissance sont à la recherche des compagnies en plein essor. Ils s'attendent à ce que les profits de ces entreprises augmentent plus rapidement que ceux d'autres entreprises qui oeuvrent dans les mêmes secteurs.

Leur souhait est que le prix de l'action augmente rapidement, pour qu'ils puissent ensuite vendre et récolter des gains en capital importants.

Pour identifier ces compagnies, les investisseurs de type croissance cherchent ce qui leur donne ce petit plus, ce petit edge qui les rend spéciales. Peut-être que leur produit est le premier à combler un besoin? Ou alors, peut-être sont-ils les seules de leur secteur à avoir une présence marquée sur Internet?

Pour être un bon investisseur de type croissance, il faut connaître le langage des comptables et des entrepreneurs. Il faut savoir lire les rapports annuels, les rapports financiers et les discours du président pour y déceler les indices qui laissent présager le meilleur (ou le pire). Il faut évaluer le potentiel à long terme d'une compagnie, des produits ou services qu'elle vend et de sa capacité à vendre toujours plus et à innover.


2. L'approche valeur : En défaveur mais solide

L'approche valeur ressemble beaucoup à l'approche croissance. Elle implique de connaître de façon pointue le rendement, les capacités et le potentiel d'une compagnie. Cependant, l'investisseur valeur se distingue par sa tendance à chercher les diamants bruts, les entreprises qui ont une excellente gestion et un bon historique de données financières, mais qui ne sont pas appréciées par les autres investisseurs.

L'investisseur de type valeur cherche donc les entreprises qui sont sous-évaluées, ce qui se reflète par le faible coût de ses actions par rapport aux estimations de ce que vaut vraiment la compagnie. Le plus souvent ce sont des compagnies qui n'ont pas encore été découvertes par la majorité des gens. Dans d'autres cas, ce sont des compagnies qui ont subi de durs coups (mauvaise gestion temporaire, poursuites, défaveur du marché) mais qui ont les reins assez solides pour se reprendre en main.

Pour être un bon investisseur de type valeur, il ne faut pas avoir peur d'aller à contre-courant. Il faut être attentif aux indices qui démontrent une réelle capacité à reprendre le dessus et à redevenir populaire. L'investisseur de type valeur est un chasseur d'aubaines, qui conservera ses actions jusqu'à ce que le plein potentiel de rendement de ses compagnies soit atteint.


3. L'approche dividendes : Se faire payer pour attendre

C'est une approche très populaire auprès des investisseurs qui veulent s'assurer un revenu régulier. En effet, plusieurs compagnies paient un dividende (profits redistribués aux actionnaires) à chaque trimestre ou encore à chaque mois.

L'investisseur de type dividendes va ainsi rechercher des compagnies très bien établies, à l'abri de la plupart des malheurs économiques, qui versent un dividende consistant ou qui a crû dans les dernières années. Ainsi, en achetant des actions de ces compagnies, on peut ne pas toucher à l'investissement principal et toucher un revenu comme si c'était de l'argent dans un compte de banque qui donne des intérêts. La différence principale avec le compte de banque est que les dividendes sont moins imposés que les intérêts.

Pour être un bon investisseur de type dividendes, il faut investir dans des entreprises solides avec un dividende intéressant. Il ne faut cependant pas courir après les hauts rendements : un dividende élevé est souvent signe que le prix de l'action est trop bas ou encore que la compagnie n'aura bientôt pas les moyens de payer ses actionnaires.

Un autre avantage de l'investissement par dividendes est le fait que plusieurs compagnies offrent des programmes de réinvestissement automatique. Plutôt que de verser un montant d'argent au compte de l'investisseur, des actions supplémentaires sont achetées. Ces programmes permettent souvent d'acheter des fractions d'actions, au lieu de conserver l’excédent du dividende en argent comptant. La quantité d’actions qu’on possède augmente donc un peu plus vite.


Conclusion

Il n'y a pas de méthode nécessairement meilleure que les autres : les succès et les échecs sont possibles dans tous les cas. Il importe simplement de choisir l'approche qui cadre le mieux avec notre personnalité et notre désir de s'investir (sans vouloir faire de mauvais jeu de mot) dans la fructification de nos avoirs.

Mon approche privilégiée reste tout de même l'approche indicielle. Plutôt que de passer du temps à chercher les bonnes compagnies, je m’assure d’obtenir le rendement moyen du marché sans effort. La tranquilité d'esprit vaut beaucoup plus pour moi!





mercredi 1 juillet 2015

Bilan mensuel - Juillet 2015

Nous avons pris une décision majeure ce mois-ci : remettre notre projet de maison à l'an prochain. En fait, nous achetons le terrain cette année mais nous ferons construire l'an prochain seulement. Avec les différents délais et les multiples détails à adresser, nous ne voulons pas bousculer les choses. En prenant notre temps, notre projet sera beaucoup mieux réalisé.

Voici le résultat de mon bilan financier en date du 1er juillet 2015. Le graphique est normalisé pour que la valeur du mois dernier (le 1er juin) corresponde à 100%. Le graphique se limite aux derniers 12 mois.

(Cliquez pour agrandir)

J'obtiens donc une variation sur un mois de -5.2%. Depuis le 1er janvier 2015, cela représente une variation de +1.5%.



Ce qui s'est passé dans le mois de juin
  • Après plusieurs semaines d'impatience et d'attente, nous avons réussi à finaliser quelques étapes de notre projet de maison.
    • La deuxième version des plans de la maison est en cours de travail
    • Le rapport des tests de sol devrait arriver dans les prochains jours
    • Nous sommes en train d'acheter notre terrain
  • Le bilan négatif du mois est surtout dû à l'achat du terrain. J'ai inclus dans mon bilan la valeur marchande du terrain (avant taxes) en attendant d'avoir une évaluation foncière officielle.
  • Sur un autre ordre d'idées, j'ai transféré mes placements chez Questrade pour profiter de l'achat de fonds négociés en Bourse sans commission. 

Ce qui s'en vient en juillet
  • Nous passons chez le notaire dans deux jours pour officialiser l'achat du terrain. Youppi!
  • Nous avons encore à régler quelques détails pour le plan du projet d'implantation, en vue d'obtenir les permis de construction à la ville.


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