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jeudi 7 avril 2016

Réflexions : Savoir bien s'entourer

Dans la série Réflexions, je vous parle de nos aventures et péripéties pour la construction de notre maison.

Je vous ai déjà parlé des difficultés que nous avons eues avec l'ingénieur qui a réalisé la première expertise sur notre terrain. Heureusement, c'est un cas isolé : nous n'avons que de bons mots pour la majorité des autres intervenants dans notre projet.

Une des raisons pour cela est que nous avons su bien nous entourer. C'est important d'avoir une communication efficace avec tous les intervenants, ainsi que de s'assurer qu'ils ont une bonne compréhension de nos besoins. Je ne pense pas que nous soyons des clients difficiles, seulement nous avons une façon bien à nous d'aborder l'organisation d'un projet.

Je pense par exemple aux difficultés que nous avons connues au départ avec les employés de la ville pour effectuer notre demande de permis. On dirait qu'on fonctionne à l'envers : on veut avoir toute l'information dès le départ avant de procéder, alors que souvent l'information est plutôt servie au compte-gouttes au fil du projet.

Pour bien s'entourer, nous avons appris à reconnaître les signes d'une mauvaise relation d'affaires. Par exemple :
  • Cela prend plusieurs jours avant d'avoir un retour d'appel ou une réponse à un courriel
  • L'intervenant veut vous imposer ses produits sans évaluer vos besoins adéquatement
  • Il n'arrive pas à répondre aux questions de façon satisfaisante et dans un délai raisonnable
  • Il bâcle une partie des travaux ou fournit des informations incorrectes ou contradictoires
  • Il ne respecte par les normes en vigueur ou encore procède illégalement sur certains aspects (ex: omettre de déclarer des heures de travail, faire travailler des employés sans cartes de compétences quand c'est obligatoire)

Quand on se rend compte que la personne ou la compagnie que nous avons engagée commence à présenter ces signes avant-coureurs, il est sage de la rappeler à l'ordre ou de carrément mettre fin à la relation d'affaires.

Mais quand l'interaction va bien, on peut en retirer une foule de bénéfices : de l'aide, du support, des idées, des contacts, du travail plus que bien exécuté. On peut aussi en profiter pour en apprendre autant sur les gens que sur la construction.

Nous avons eu la chance d’être en contact avec des gens fiables dans le cadre de notre projet, notamment les gens de Maison Laprise et de Terralpha, nos fournisseurs de céramique et de planchers, notre ingénieur chargé de projet. La communication avec eux est efficace et agréable. Ils sont à l'écoute de nos besoins et s'adaptent très bien aux changements. Ils travaillent dans le respect des normes et mettent le client en priorité.

Dans un projet aussi grand que la construction d'une maison, faire le choix de ses coéquipiers est donc primordial.


jeudi 14 janvier 2016

Réflexions : S'embourber dans le sol

Dans la série Réflexions, je vous parle de nos aventures et péripéties pour la construction de notre maison.

Avant même de penser à obtenir un permis de construction à la ville, il a fallu passer par différentes étapes en lien avec le terrain.

La première a été de faire effectuer une analyse du sol et de l'implantation des services sanitaires (communément appelée "tests de sol"). Généralement, les gens font faire cette expertise après avoir acheté le terrain, mais nous avons plutôt décidé d'en faire une condition à l'achat, comme lorsqu’on commande une inspection au moment de l’achat d’une maison.

Plusieurs compagnies se spécialisant dans cette branche, nous avions décidé de nous en remettre à une référence. En rétrospective, ce n'était pas la meilleure idée.

Nous avons d'abord communiqué avec eux à la fin-mars pour obtenir des informations. Malheureusement nous devions attendre le dégel avant de pouvoir débuter l'expertise. Début-mai nous avons finalement obtenu rendez-vous.

L'ingénieur s'est présenté sur le terrain avec sa machinerie, mais a été trop téméraire. Sa pelle mécanique est restée coincée dans la pente de notre terrain, quatre fois plutôt qu’une. Il s’entêtait à faire monter son jouet sur notre terrain malgré le fait que les chenilles délayaient et qu’il n’avait pas les outils pour les réparer. Les tests n’ont finalement pas pu être faits : nous avons convenu d'obtenir un nouveau rendez-vous très rapidement.

Nous avons dû rappeler dans la semaine pour redemander un nouveau rendez-vous, qui est allé deux semaines plus tard, malgré les pépins que nous avions eus. L’ingénieur est finalement passé un jour de semaine. J’ai pris congé pour me rendre sur place, pour me rendre compte une fois là-bas qu’il avait déjà presque terminé.

Une fois les prélèvements réalisés (et le terrain défiguré), nous avons dû rappeler la compagnie à plusieurs reprises pour que notre dossier ne passe pas sous la pile! Les employés semblaient toujours oublier l’urgence de notre dossier : sans rapport de tests de sol, nous ne pouvions acheter le terrain! Cela a pris plusieurs semaines avant qu’un rapport préliminaire nous parvienne enfin.

Cependant, le système septique que l’ingénieur voulait nous faire installer était beaucoup trop grand considérant l’espace restreint de construction. Nous voulions un système plus avancé, mais il refusait de nous faire les plans en conséquence! Sa raison : son système est moins cher. Et alors? Il prend plus d’espace que la maison elle-même!

Nous avons donc dû hausser le ton à plusieurs reprises, exiger un système avancé et faire corriger le rapport trois ou quatre fois. Trois mois après notre contact initial avec eux, nous pensions avoir finalement réussi à obtenir un rapport satisfaisant et nous avons alors procédé à l'achat du terrain.

Sauf qu'une fois à la ville, en décembre, nous avons appris que le rapport était invalide parce que l'ingénieur y avait écrit qu'il ne recommandait pas le système que nous avions choisi. Le rapport était également truffé d'erreurs. Le nombre de chambres considéré pour l’installation septique n’était pas conséquent avec le plan de la maison. Il n’a pas su non plus identifier correctement les zones où on pouvait installer un puits artésien ou un futur champ de polissage de rechange.

Nous sommes donc ressortis penauds de notre rencontre avec la ville et avons décidé d’engager une autre compagnie pour refaire l’expertise.

Morale de cette histoire? Quand un ingénieur ou un entrepreneur tarde à vous répondre, prend trop de temps à régler votre dossier ou vous impose ses propres façons de faire, vaut mieux se virer de bord et engager quelqu’un d’autre.

La suite au prochain épisode!

mardi 22 décembre 2015

Réflexions : La maison qui rend fou

Dans la série Réflexions, je vous parle de nos aventures et péripéties dans la construction de notre maison.

L'obtention de notre permis de construction a été un véritable labyrinthe. Vous serez probablement d'accord avec moi que les étapes normales d'une telle demande devraient être les suivantes :
  1. Obtenir la liste des documents et informations nécessaires
  2. Assembler et compléter les documents requis
  3. Effectuer une demande de permis
  4. Patienter pendant l'analyse du dossier
  5. Obtenir un permis

Cependant, les employés de la ville ne voient pas la chose de cette façon! Pour eux, les étapes sont plutôt :
  1. Effectuer une demande de permis sans trop savoir quels documents fournir
  2. Attendre que la ville analyse la demande
  3. Se faire dire deux semaines plus tard que la demande est incomplète
  4. Obtenir les documents manquants
  5. Resoumettre une demande
  6. Répéter les étapes 2 à 5 ad nauseam
  7. Obtenir un permis (peut-être)

Nous avions entamé les démarches en mars dernier, juste avant l'achat du terrain. La Ville n'a jamais voulu répondre à nos questions car nous n'avions pas déposé de demande... mais on ne pouvait pas déposer de demande sans réponse à nos questions! Un vrai Catch-22, comme on dit en anglais.

Cela aura pris 9 mois, mais nous aurons finalement notre permis. Nous y sommes parvenus à force de harcèlement et de plaintes!

Le moratoire sur la construction dans la zone des bassins versants du Lac-St-Charles a failli faire tout dérailler, mais nous l'aurons tout de même.

samedi 14 novembre 2015

Réflexions : Sur le terrain

Je sors un peu du cadre de mes billets habituels pour vous parler de nos aventures et péripéties pour la construction de notre maison.

Avant de pouvoir construire une nouvelle maison, il faut bien sûr dénicher l'endroit parfait. Trouver un terrain dans la région de Québec était une chose, mais en trouver assez grand à notre goût en était une autre! Nous voulions avoir assez d'espace pour être loin des bruits de la ville et avoir l'impression d'être au beau milieu de la forêt.

Nous nous sommes rapidement aperçu que le marché des terrains est en pleine bulle, un peu comme les condos. Encore aujourd'hui, il est courant de trouver des terrains d'à peine 6000 pieds carrés pour 100 000$. À Lac-Beauport, un terrain de 25 000 pieds carrés peut se vendre pour plus de 250 000$. J'ai même vu un tout petit terrain de 3500 pieds carrés pour 105 000$ à Lac-Saint-Charles!

Nous avons toutefois eu la chance de tomber sur une belle opportunité. Par contacts interposés et actes de foi, nous avons pu dénicher un terrain de plus de 83 000 pieds carrés pour seulement 64 900$. Pour le secteur de Stoneham, c’était vraiment une aubaine. La preuve : quand le promoteur te dit qu'il aurait dû vendre le terrain 20 000$ plus cher, c'est signe que le hasard avait bien fait les choses.

Le terrain est difficile à aménager, certes, mais pour la vue sur les montagnes et le ruisseau qui coulera près de la maison, ça a en vaut vraiment la peine.





dimanche 8 novembre 2015

Réfléxions : Partir en neuf

Je sors un peu du cadre de mes billets habituels pour vous parler de nos aventures et péripéties pour la construction de notre maison.

Le choix de construire une maison ne vient évidemment pas naturellement, nous avons cheminé longuement avant de même penser à cette façon de faire.

D’abord, nous avons regardé les condos de ville. Nous en avions trouvé un en plein centre-ville, à un prix raisonnable. Une fois à l'intérieur, c'était bien joli très éclairé et tout, mais nous avions toujours l’impression que nous étions dans un immeuble d’appartements. Nous avons donc réfléchi et nous avons laissé tombé cette option. En rétrospective, nous avons bien fait : un gros immeuble de condos s'est construit juste derrière!

Ensuite, la majorité des maisons à vendre à des prix abordables ont été construites dans les années 1950 et nécessitent des rénovations importantes. De plus, on n'est jamais certain de la qualité de l’entretien et encore moins de la qualité des travaux effectués par les propriétaires précédents. Souvent les rénovations sont accompagnées de découvertes dans les murs et les planchers, ce qui entraîne de lourdes dépenses additionnelles.

Alors, tant qu'à vivre dans une maison qui n'est pas à notre goût, nous avons pensé nous faire construire. Ça a été long avant qu’on se décide. Dans notre tête, c’était pas mal plus cher neuf qu’usagé. Nous avons avancé à tâtons... Après avoir regardé les différentes compagnies, notre choix s'est arrêté sur Maisons Laprise. C’est en regardant les catalogues et en discutant avec les différentes ressources que nous avons compris que nous pouvions aussi nous permettre d’acheter neuf. Qui dirait non à se faire bâtir la maison de ses rêves, avec la configuration de son choix pour un prix similaire à celui d'une maison déjà existante?

Le plus difficile a été de trouver un terrain dans un secteur qui nous intéressait et, surtout, à prix abordable. Le hasard a toutefois bien fait les choses...

mardi 3 novembre 2015

Réflexions : La première question

Je sors un peu du cadre de mes billets habituels pour vous parler de nos aventures et péripéties pour la construction de notre maison.

Acheter ou louer? C'est la première question que nous nous sommes posée.

Une bonne partie des bloggeurs et des journalistes économiques vous diront que c'est beaucoup plus avantageux de louer parce qu'on peut investir la différence entre les coûts d'un logement et ceux d'une maison. C'est d'ailleurs pour certain la seule façon de devenir riche.

D'autres vous diront qu'il fait beaucoup plus de sens d'acheter, parce qu'on investit alors notre argent dans un actif qui nous appartient, plutôt que de payer l'hypothèque du propriétaire de notre 4 et demi.

Pour nous, la décision d'acheter ou de louer a beaucoup penché sur le côté des émotions. Nous voulions un chez-nous tranquille, à l'abri des tracas, des ennuis. Un chez-nous personnel, où on peut faire la cuisine, recevoir les amis et la famille, ou juste relaxer.

Notre rêve.